Friday, September 16, 2005

Synthèse du débat du 16/09/2005 : Pourquoi fume-t-on ?

Participants : Eric L. alias The Matrix, Grégorio H. alias The Canario, Patrick S. alias The Pat'ibulaire mais presque, Lamiaa alias The Epicurienne A., Salim H. (le Gentil Organisateur dit The Salim)

Avertissement sans frais : La synthèse proposée ici est celle perçue et éventuellement corrigée voire enjolivée dans certains cas par The Salim. Merci de réagir dans la rubrique commentaires si vous pensez que votre réflexion a été mal retranscrite ou si absent du débat, vous souhaitez ajoutez votre lumineux point de vue au débat du jour.

Synthèse:
Sans attendre la présence de The Matrix, The Canario prend courageusement la parole. Il nous parle de lui. Depuis quelques jours, il essaie d’arrêter de fumer. Il utilise un patch anti-tabac. C’est difficile. L’absence de tabac le rend irritable et la présence de sa belle-mère à la maison, fumeuse de surcroît, n’arrange rien. La Jérémiade continue. Inventant même un nouveau mot pour qualifier le Mal. " Cela me rend contrariable ", dit il. Le dictionnaire ne suffit plus. Le sujet s‘impose alors doucement de lui même : pourquoi fume-t-on ? The Matrix arrive. Avec lui, plein de certitudes. Le décor est planté, le sujet arrêté, les costumes choisis, les personnages présents, la pièce peut alors commencer. Seules les répliques restent à improviser. The Salim a promis, il ne leur soufflera pas le texte en cas d’oubli. Trois coups de brigadier. Attention…lever de rideau ! A peine arrivé, The Matrix se dévoue. Il s’indigne des personnes qui ne fument qu’occasionnellement, en soirée ou en vacances. Selon lui, elles sont bien la preuve vivante que fumer " c’est pour se donner un genre ". Un style, quoi. L’assemblée approuve. Il s’appuie sur le cas réel d’un de ses amis, qui prétend fumer par plaisir. The Matrix n’y croit pas. The Pat'ibulaire mais presque poursuit. Il trouve un rôle " socialisateur " à la cigarette. Là encore, le dictionnaire ne semble pas suffire. " Fumer permet d’intégrer un groupe ", assure-t-il. The Pat'ibulaire mais presque suggère alors que la cigarette permet de faire de nouvelles rencontres, notamment au travail. Grégorio, objecte, expérience à l’appui, qu’il n’est jamais allé parler à une personne parce qu’elle fumait. Le tabac ne lui a fait que mieux connaître des personnes, qu’il connaissait déjà. The Pat'ibulaire mais presque trouve une autre explication. Dès le collège, les jeunes commencent à fumer. Les adolescents qui, sont à la quête d’une identité, voient dans les marques un moyen de se trouver. Et les marques de cigarette seraient des marques comme les autres. Attention… le ride tombe ! C’est l’entracte. The Salim est ravi. Il se frotte les mains pour le spectacle provoqué. Assis aux premières loges, sans même être passé par la billetterie. Trahissant sa promesse, The Salim interroge sur l’inefficacité des campagnes de tabac. " Pourquoi tant d’argent dépensé pour rien ? ", questionne-t-il. The Matrix lui répond en disant que les gens sont devenus insensibles aux images de cancéreux. La souffrance se banalise, d’après lui. The Canario dit que ses campagnes lui rappelle la cigarette et lui donne envie de fumer. Attention…le rideau se lève. La pièce reprend. L’assemblée convient pour dire qu’il manque un personnage dans le scenario, celui du fumeur assumé. L’assemblée pense à The Epicurienne. Le débat dérive ensuite sur la raison pour laquelle il est si difficile d’arrêter. Le modérateur qui laisse volontairement filer le débat, mise sur un recadrage naturel. Mauvaise pioche. On diverge (verge !). Livre à l’appui (" La méthode simple pour arrêter de fumer " de Allen Carr), The Pat'ibulaire mais presque affirme qu’arrêter de fumer ne doit pas être un effort. The Matrix va plus loin. Il ajoute même que c’est fumer qui devrait en être un. The Canario est d’accord. The Salim s’obstine dans son silence, puis renouvelle sa trahison. Il émet l’idée suivant laquelle, il y aurait une hiérarchie dans les fumeurs. Dans l’ordre décroissant, les fumeurs de cigare, puis de pipes, puis de cigarettes et enfin ceux qui roulent modestement leur tabac à la main. Hors-sujet oblige, l’assemblée se tait poliment. Le rideau tombe. Salut des acteurs. Applaudissement dans la salle. Le public en a eu pour son argent.

1 Comments:

At 2:33 PM, Anonymous Anonymous said...

Parce qu'il faut bien mourir de quelquechose

 

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